Dans "Le réveil" de la
semaine dernière, vous aviez à reconnaître deux
anciens magasins aumalois et leur rapport avec le personnage "croqué"
par Alfred Le Petit page 10 de sa biographie.
Tout commence par un cadeau : Jean Martin (ex Radio Télé
rue aux Juifs) reçoit en cadeau cette biographie et y reconnait
son arrière-grand-père M. Fournier.
L'ayant
appris, je prends contact avec M. Martin qui me montre une photographie
de la même époque que le croquis : la ressemblance
est frappante !
Nous
reproduisons ici la photo.
J'ai
longtemps parlé avec M. Martin de ses ascendants et j'ai
appris bien des choses intéressantes que je me propose de
vous raconter puisqu'elles constituent un siècle de la vie
des commerçants intimement liés à la vie aumaloise.
Nous
revenons en arrière, exactement le 5 février 1871
date de l'arrivée des Prussiens à Aumale après
la défaite...
L'"Hôtel
de France", tenu par M. Fournier, est réquisitionné
et il doit "loger" l'occupant. Un des Prussiens recherche
la compagnie de son petit-fils "Victor" car, dit-il, "Il
me rappelle mon fils qui a le même âge que lui".
Ceci
n'empêche pas les Prussiens, avant de quitter Aumale, de descendre
tous les draps de l'Hôtel, de les disposer à même
le sol, et d'ouvrir les tonneaux de cidre...
Quant
à Alfred Le Petit, s'il a croqué M. Fournier ( 9 mars
1896), c'est que, ayant perdu sa femme en 1895, il logeait sans
doute à l'Hôtel de France quand il revenait dans sa
ville natale. M. Fournier a une fille Alexandrine (née en
1843) qui épouse M. Joly marbrier, et dont elle aura 3 enfants
: Victor (dont nous venons de parler), Gustave et Angèle.
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